Sunday, February 26, 2006

Cocoa Locale



Un des endroit mentionné dans le Gourmet et dont j'en avais entendu parler c'est un endroit juste à côté de notre maison sur l'avenue du Parc : Cocoa Locale. C'est un petit endroit charmant, digne des décors habituels du Mile-End. C'est un magasin qui se spécialise dans les desserts maisons et qui remet au goût du jour les "cupcakes", ces petits gâteaux dignes des années 50.

L'endroit regorge de desserts plus alléchants les uns que les autres et ce qui a attiré grandement notre attention, c'est la large sélection de gâteaux au chocolat. Nous avons craqué pour des cupcakes au chocolat assaisonné au Chaï, des cupcakes aux citrons et une tarte Keylime. Disons, que nous y sommes allés un peu fort, mais c'était notre première visite et nous étions très excités à la vue de tous ces sublimes desserts.



Nous avons dégusté nos cupcakes au chocolat Chaï cet après-midi. Ils étaient excellents ! Ils sont faits à partir du chocolat Valrhona, ce qui donne un goût riche de chocolat. Évidemment, le tout n'était pas trop sucré. Un vrai délice.

Ce soir, comble de la gourmandise, nous avons mangé une pointe de tarte. Cette tarte est très lime et aussi super dense, une minuscule pointe aurait très bien fait l'affaire. Riche et savoureuse, cette tarte (petite à première vue) peut facilement nourrir 8 convives.



C'est un vrai trésor que ce petit magasin, il faut y courir et tomber dans les gâteaux.

Wednesday, February 22, 2006

Gourmet Magazine - spécial Montréal



La dernière édition du magazine américain Gourmet vient d'arriver en kiosque et surprise, c'est un numéro entièrement consacré à Montréal, ses restaurants, sa bouffe et ses habitants.

Je viens de terminer la lecture de ce numéro, c'est extrêmement bien fait, le guide qui présente plusieurs endroits, quartiers est très bien fait assez complet. C'est toujours intrigant de redécouvrir sa ville à travers les yeux extérieurs et vous savez quoi, après lu ce magazine, je suis encore plus fier d'y vivre.

Il y a évidemment une entrevue sur Martin Picard, l'homme derrière le Pied de cochon, mais on y parle aussi de plusieurs restaurants : Les Chèvres, le Toqué, Raza, Jun I, mais aussi beaucoup sur les petits endroits, les trésors multiculturels. On y apprend que nos bagels sont bien meilleurs que ceux de NY (on le savait déjà), que le pain du Fromentier serait probablement le meilleur pain en Amérique du nord, que nos fromages sont divins, bref que nous sommes choyés d'avoir accès à toutes ces richesses à un jet de pierre de la maison.

J'y apprend aussi beaucoup à propos de plusieurs petits endroits que je ne connais même pas : le restaurant Mahli (nous allons le découvrir sous peu), Marven's restaurant, Cocoa Locale, Supermercado Andes, Chez Nourri, ... des petits trésors à découvrir prochainement.

Il y a aussi plusieurs recettes : le pudding chômeur évidemment (la recette du Pied de cochon), cretons, poutines (était-ce vraiment nécessaire ?) et une recette du pâté chinois de Martin Picard ... à faire prochainement (une version décadente à souhait).

Courrez vous procurer ce numéro, bien écrit où l'on discute évidemment des deux sollitudes beaucoup, du multiculturalisme de notre ville, de notre terroir et, ce qu'il faut retenir le plus, c'est en couverture, que Montréal est "affordable".

Monday, February 20, 2006

Cadeau pour Hélène


"ATTENTION PHOTO PRISE PAR HÉLÈNE !"

Alors pour la fête à Hélène, la soeur d'Isabelle, ma blonde chérie, voici une recette tiré d'une émission à Food Network : Everyday Italian. C'est un pudding de Panettone à l'Amaretto. C'est un succès assuré pour un dessert pas sucré et moelleux à souhait pour environ 8 à 10 personnes (ou pour la semaine).

Sauce:
1/2 tasse de crème 35%
1/2 tasse de lait entier
3 cuillères à table de sucre
1/4 tasse d'Amaretto
2 cuillères à thé de fécule de maïs

Pudding:
1 panettone
8 oeufs
1 1/2 tasse de crème 35%
2 1/2 tasse de lait entier
1 1/4 tasse de sucre

Pour faire la sauce : Porter à ébullition la crème, le lait et le sucre, brasser régulièrement. Dans un bol, mélanger l'Amaretto et la fécule de maïs. Ajouter à l'Appareil de crème. Mélanger fréquemment jusqu'à une consistance épaisse. Laisser de côté et garder au chaud. (La sauce peut-être conservée au froid, seulement réchauffer avant de servir).


Pour le pudding : Beurrer un moule de 13" x 9". Couper le panettone en cube d'un pouce de diamètre. Mettre les cubes de panettone dans le moule. Dans un grand bol, battre les oeufs, la crème, le lait et le sucre. Verser l'appareil sur les cubes et presser avec vos mains pour bien faire absorber le mélange aux cubes de panettone. Laisser reposer pour 30 minutes.

Préchauffer le four à 300˚.

Cuire le pudding pour environ 45 minutes. Laisser refroidir quelques minutes. Servir le pudding encore chaud et arroser de sauce chaude à l'Amaretto.

Sunday, February 19, 2006

Resto - O Chalet



2005 a été une bonne année à Montréal pour le monde de la restauration. Plusieurs bons restos sont apparus et le magazine En Route a fait un Top 10 des meilleurs restos au Canada et 4 restos montréalais ont été choisis. En première place Garçon, le seul des quatre que je n'ai pas encore visité. En 3e position, le Club Chasse et Pêche, un vrai restaurant surprenant. Le menu est impressionnant, le décor est exubérant et les souvenirs culinaires impérissables. La seule note négative, les prix sont aussi très impressionnants. En 4e position, un super petit resto, le Raza. Cet endroit veut redéfinir l'approche de la cuisine latine et réussi à merveille. Une petite perle à découvrir, je vous en reparle en détail plus tard. Mais ici, ce qui nous intéresse, c'est le 7e choix de la liste Ô Chalet !



Hier soir, en compagnie de mes parents, ma copine, mon petit Arnaud et une amie de la famille, nous sommes allés découvrir ce restaurant qui attire les bonnes critiques depuis son ouverture. L'endroit est spectaculaire pour son décor qui respecte le concept établi par le nom Ô Chalet. On y trouve des éléments de chalet, du tissu quétaine, de la céramique digne des chalets les plus rustiques, des couverts qu'on ne prend pas au sérieux, beaucoup de bois et un foyer qui nous réchauffe le coeur.

Le service très sympathique rend l'expérience encore plus chaleureuse, ce qui en groupe aide à enrichir la soirée. Au menu, une carte originale et invitante. En entrée, j'ai dégusté un saumon, cuit à la perfection, servi dans une gélatine à la base d'une sauce au Chorizo. Déstabilisant et frais, c'était accompagné d'une salade de chanterelles et tomates cerise.



Comme plat principal, j'ai été séduit par un plat des plus rustiques, des cigares aux choux de Savoie farcis de veau effilochés, le tout baignant dans une sauce tomate et coiffé d'un oeuf au plat. C'était une expérience incroyable où les goûts s'entremêlaient merveilleusement. De quoi remettre ce classique au menu dans nos familles.



Mes convives ont mangé des pièces de viandes sublimes, du doré fantastique, bref tout le monde était heureux et comblé.

Pour dessert, je n'ai pu éviter le fondant au chocolat à la façon Nicolas Jongleux accompagné d'une glace maison aux pistaches. C'était très fondant et succulent, un étang de chocolat pour se noyer doucement.



Définitivement un grand choix, ce restaurant s'inscrit dans mes favoris pour y retourner prochainement, à ne pas manquer !

Saturday, February 11, 2006

Yakitate Ja-Pan ! (Vive le Japon)



Ah ! Les mangas ...

Vous savez, au Japon il existe des tonnes de mangas et il y en a pour tous les goûts. Eh ! bien, à Paris se trouve une librairie dédiée entièrement à la littérature japonaise et bien sûr une sélectionne monumentale de mangas en français et surtout en japonais. Une large sélection de mangas culinaires existe au Japon, seulement une série est présentement traduite. Une série extraordinaire qui présente les péripéties d'un jeune boulanger : "Yakitate Ja-Pan". C'est une série jouissive qui présente des vraies recettes folles de pains, des aventures trépidantes, des concours et des dégustations de pain les plus surréelles. Bref, c'est un grand plaisir de lecture. La série au Japon a connu un succès gigantesque, elle est même devenue une série télé et elle a lancé une mode chez les jeunes qui cuisinent du pain partout dans le pays. En français, la traduction est assurée par Delcourt, deux tomes sont disponibles et déjà des concours de boulangerie chez les jeunes se mettent en branle en France. Alors si vous voulez réaliser des pains fantastiques et impressionner vos amis, la famille, vos invités, lisez Yakitate Ja-Pan !

Parlons toujours du Japon, à Paris, nous sommes allés bouffer dans un boui-boui japonais incroyable. Une adresse à retenir si vous passez à Paris et vous vous trouvez sur la rue Saint-Anne : Kunitoraya. Ce petit resto sert des plats pour cols-bleus, des nouilles, des soupes et des bouillons des plus authentiques. Ce type de cuisine n'est pas trouvable ici à Montréal et on s'est fait plaisirs. Ceux qui ont lu mon message à propos du manga "Le gourmet solitaire" ont pu lire à propos des ces plats riches en goût et qui propose une mixité des saveurs divines. Le plat que j'ai dégusté était un plat de riz avec du canard et un oeuf cru.



Ce plat était tout simplement merveilleux. Une richesse inouïe pour ce plat des plus modeste. Une vraie découverte ! Nicolas, notre auteur autrichien, a mangé une soupe avec des nouilles udon, une autre petite réussite.



Vive le Japon.

Tuesday, February 07, 2006

Resto - La Régalade



Toujours à Paris, nous sommes allés manger à la fameuse Régalade. Ce restaurant s'est fait une sacrée réputation il y a quelques années avec le chef Yves Camdeborde. Le menu par formule à 30 euro était une innovation, son menu comblait les plus exigeantes critiques propulsant ce bistrot dans la stratosphère des petits-grands resto de Paris. Depuis, M. Camdeborde s'est lancé dans une nouvelle aventure avec le Comptoir du relais Saint-Germain affilié à un hôtel boutique. Le Comptoir remporte un succès sans précédent. Nous avions prévu aller au Comptoir, mais il était fermé pour des rénovations ... alors nous sommes allés manger à La Régalade question de voir comment se portait ce resto qui est maintenant sous le règne de Bruno Doucet.



La nouvelle Régalade nous a grandement charmé. D'ailleurs le guide du Fooding l'a été aussi puisque le restaurant s'est classé dans la catégorie Trop Bon. L'endroit est certainement très classique dans son décor, mais le service est impeccable, bien qu'un peu précipité. Nous attendent à notre table des serviettes de table rustique et un îlot central où trônent des plats de céramique débordant de rillettes maison et des pots avec de merveilleux cornichons.



Ces deux gâteries sont servies en guise de mise en bouche avec un pain savoureux. Nous nous empiffrons joyeusement en consultant la carte appétissante.



Pour l'entrée, Martin a dégusté une salade de pomme de terre ratte et de saumon fumée. Léger et délicieux.



Pour ma part, coups de fourchette dans des pommes macaires au boudin noir béarnais. Que dire d'autre que c'était divin. Je dois avouer que c'était la première fois que je mangeais ce plat typique et c'est vraiment une pure merveille que je vais en cuisiner moi-même.



Ensuite, alors que nous buvons un splendide Vaqueyras Château des Tours 2000, tombe devant Martin une pièce de viande à faire perdre connaissance : une entrecôte de boeuf géante et magnifique.



Ce plat sur la carte du jour, impressionne par sa masse, mais rapidement, c'est la tendreté et la richesse de la viande qui l'emporte. La sauce et le beurre aux herbes viennent épouser admirablement la viande. Si vous le demander, le plat était accompagné d'une purée de pommes de terre et d'une légère salade.

De mon côté de la table, un plat à faire fondre la neige sur tout le Québec, une poitrine de cochon caramélisé à la purée-moutarde.



Jamais je n'ai mangé du cochon cuit de cette façon où la couenne était devenue un chips et la viande était fondante. La sauce était tout simplement incroyable, un plat mémorable.

Suite à ces fortes émotions, nous avions vu les desserts, plus tôt dans la soirée, qui étaient tous des formats un peu gigantesques. Imaginez, le pudding au riz est servi dans un creuset avec une cuillère de bois ! Martin est tombé dans le trio de glaces maison au chocolat. Martin avait peine à parler devant tant de beauté et ces goûts.



Moi, j'ai succombé à la suggestion du chef, un des meilleurs desserts que j'ai mangé dans toute ma vie, un mille-feuille aux coings et sa crème glacée maison au caramel. Toutes les textures y étaient, les saveurs se mariaient à merveille, une superbe réussite.



Nous sommes sortis comblés de ce repas qui fut le meilleur du séjour français et le Comptoir n'a qu'à bien se tenir, lors de ma prochaine visite, j'y serai pour sûr.

Friday, February 03, 2006

Resto - L'Ourcine



De retour à L'Ourcine un an plus tard après la découverte de ce super bistrot parisien. Dans le fameux Guide du Fooding, L'Ourcine n'a pas réussi à se classer dans la top catégorie (je sors mon français) Trop Bon, se retrouvant dans la catégorie Bistrot. Selon le guide : "Que manque-t-il à ce rejeton de la famille bistronomique pour basculer dans le chapitre Trop Bon ? De la conviction, parbleu !" Voilà, pour nous, lors de nos deux visites, la conviction était au rendez-vous, rien de décevant et donc à mon avis c'était trop bon lors de notre dernière visite.



Ce petit endroit se trouve dans le 14e arrondissement, un peu en retrait du centre, mais l'endroit est sympathique et chaleureux. L'équipe en salle est très professionnelle et serviable, il y a même un léger sentiment de faire partie d'une grande famille. La carte nous est présentée à la table sur une petite ardoise alors que deux verres de champagne léger et fruité provenant d'un producteur fermier sont versés pour nous détendre.



Le choix est difficile puisque les choix sont tous alléchants, mais nous optons pour un équilibre entre l'aérien et le riche. Mais avant tout, une mise en bouche vient nous titiller le palet en guise de départ, une mousse de champignon servi dans un verre à shooter. Superbe façon d'ouvrir le repas en nous laissant un goût de champignon en bouche.



En entrée, nous sommes dans le monde des poulpes. Martin a une salade de calmar avec une mousse aux herbes.



Moi c'est une soupe à la pieuvre, très mousseuse. Les deux entrées sont savoureuses et légères, cela nous va à merveille alors que nous terminons tranquillement ce merveilleux champagne.



Alors, les choses sérieuses, avant tout le vin, qui est un Saint-Épine, un super vin de table fermier qui va dans la famille des Côtes du Rhône. Ce vin hyper savoureux, riche et généreux nous excite et prépare l'arrivé des plats de résistances.



Pour Martin, c'est une pièce de porc savoureuse avec une ratatouille et une sauce incroyable.



Pour ma part, j'y vais avec la suggestion du chef, c'est-à-dire le pigeon farcit au foie gras. Je suis loin d'être déçu, le pigeon (que je mange pour la première fois) est une viande très goûteuse un peu comme le canard et le foie gras qui se mêle à tout ça ... j'en ai encore des rêves. Évidemment ces plats solides se mariaient très bien avec notre vin.



Pour le dessert, le chef nous a concocté un trio au chocolat. Premièrement, un pot de crème (excellent), une quenelle de crème glacée maison servir avec une tuile et une sauce à la mandarine ... et en dernier un genre de brownie fantastique.



Ouf ! Cette visite s'est mesurée à notre visite de l'an dernier. Bref, si vous êtes à Paris et désirez vivre une soirée culinaire mémorable sans vider vos poches (formule 30 euro par personne), l'Ourcine est un arrêt plus que recommandable, qu'importe l'opinion du guide :)

Wednesday, February 01, 2006

Ah ! La France

Rebonjour chers amis, oui, oui je suis de retour de la France où j'y ai passé 12 jours.

Bien sûr nous avons bien mangé, surtout à Paris évidemment. Nous avons visité trois excellents restaurants : L'Ourcine, La Régalade et Kunitoraya. Je vais faire des critiques détaillés pour chaque resto. On mangé aussi à Angoulême des trucs pas trop recommandables, mais que nous avons toujours hâte d'en manger : Kebab, indien pas vraiment indien, couscous pas pire du tout.

Bref, je veux vous parler de ce voyage et surtout du Guide du fooding de Libération qui est un outil incroyable pour chercher et trouver des restos à Paris. La seule chose ridicule c'est évidemment le terme Fooding qui est pathétique et typiquement digne de la façon dont la France traite la langue française en France ces temps-ci. Ce guide écrit par une horde de passionné est hyper complet et nous donne envi de retourner à Paris pour faire le tour ces centaines de restos incroyables. En plus, chose rare, on peut voir sur internet la totalité du guide et les factures de l'équipe qui ont tous payé leurs repas.

www.lefooding.com