Wednesday, December 21, 2005

La journée de biscuits

Donc samedi, nous nous sommes retrouvés pour une deuxième année avec nos gentils voisins Francis et Ève pour produire des tonnes de biscuits pour Noël. Habillés de nos tabliers, nos recettes et magazines en main, nous nous sommes lancés dans l'aventure avec de la bonne musique de Noël pour nous bercer.

De notre côté, nous avons fait trois sortes de biscuits : des brownies triple-choc, des barres aux amandes et des biscuits aux figues. C'est clair que les brownies furent un grand succès, je vais vous donner la recette simple et savoureuse.

185g de beurre
185g de chocolat noir (Manjari 63%), grossièrement haché
3 oeufs
1¼ tasse de sucre
⅔ tasse de farine tout usage
½ tasse de cacao
¾ tasse de chocolat blanc grossièrement haché
¾ tasse de chocolat au lait grossièrement haché

Préchauffer le four à 350˚F. Faire fondre le beurre et le chocolat noir dans un bain marie jusqu'à une consistance lisse. Laisser reposer

Battre les oeufs et le sucre jusqu'à une texture crèmeuse. Ajouter le chocolat fondu en pliant doucement avec une spatule. Ajouter la farine et le cacao au mélange. Ajouter en dernier le chocolat blanc et au lait dans l'appareil.

Verser dans un moule carré de 9 pouces avec un papier parchemin dans le fond. Cuire de 35 à 40 minutes. Laisser reposer et ensuite couper les morceaux au format désiré.


Les barres aux noix ont été très réussies et sont très croquantes et débordent de noix (4 sortes : amandes, pistaches, noix du brésil et des noisettes) grillées.



Les biscuits aux figues furent une épreuve mois réussie. C'était une recette compliquée impliquant plusieurs étapes de réfrigération, roulage. Au final, les biscuits sont bons, mais ne ressemblent en rien à ce qu'ils avaient l'air sur les photos.

Du côté de nos invités, ils ont fait deux sortes de biscuits : des spéculos hollandais et des sablés aux canneberges séchées. Malheureusement, Ève a décidé de retarder sa production de ses florentins pour plus tard cette semaine. Elle nous promet de nous en donner ... mmm

Les spéculos, des biscuits aux épices, étaient excellents, la seule chose, c'était la recette qui venait de La Presse (Robert Beauchemin) qui était incomplète ... il y avait de l'eau dans les ingrédients, mais aucune utilisation dans la recette ?!?!?

Pour les deux biscuits, nous nous sommes amusés avec des emporte-pièce aux formes de Noël (sapin, renne, bonhomme de neige, cloche). Cela va faire de beaux cadeaux !

Friday, December 16, 2005

Salade César

Ah ! la salade césar à ma blonde !

Un vrai bonheur. Isabelle a travaillé quelques mois en Colombie-Britannique dans un excellent resto à Victoria le Paprika. Elle était garde manger et elle a appris beaucoup. Elle a ramené avec elle un savoir faire incroyable pour faire du pain et surtout la recette (la vraie de vraie) de la salade césar !

On parle ici de faire une vinaigrette avec un oeuf, de la pâte d'anchois, du jus de citron, de la moutarde de maux, des câpres et de l'huile ... une vraie merveille lorsque bien fait. Le tout accompagné de croûtons maisons, d'une laitue romaine craquante, de la pancetta en morceaux et vous avez une salade extra ! Merci mon amour pour ce délice.

Demain, Noël oblige c'est la valse des biscuits. Nos gentils voisins viennent nous rejoindre pour une deuxième année, on prépare les incroyables florentins à Ève, des brownies décadents, des biscuits aux noix et une version mini du classique New Yorkais, le "Black and White cookie". Des photos et des recettes demain !

Sunday, December 11, 2005

Resto - Café du Clocher Penché

Suite aux derniers jours très occupés, revoilà une belle critique de resto, un de mes préférés qui se trouve à Québec, le Clocher penché.

J'ai eu la chance d'y manger deux fois dans les dernières semaines et c'est vraiment un excellent restaurant à tous les niveaux : bouffe, carte des vins, service, atmosphère. C'est à mon avis un mélange du Pied de cochon et du Réservoir, deux excellents restos à Montréal. Hier soir, nous étions une bonne partie de la famille Pastèque autour de la table et nous avons eu une très belle soirée.

Alors en entre hier, j'ai mangé une assiette légère de morue noire accompagné d'une salade de fèves vertes. C'était délicat et savoureux, parfait pour entamer un repas qui allait se transformer en aventure gargantuesque par la suite. Isabelle a pour sa part une assiette de foies de lapin avec des lentilles de Puy. C'était exquis et très goûteux.

Lors de mon autre passage, j'avais pris en entrée une poêlé d'escargot avec des légumes grillés en crème. C'était aussi très réussi et j'adore les escargots.



Alors, de retour à hier, moi et Martin avons attaqué le plat des plats, la cocotte pour deux, le cassoulet du Clocher. C'était divin, riche et j'en aurais mangé pour des jours entiers. Le cassoulet comprenait quelques saucisses, du lapin et du canard confit. Les fèves fondaient littéralement en bouche et tout le plat explosait d'un mélange de saveurs réconfortantes. Un vrai succès !



Isabelle a pris un plat végétarien pour balancer le repas, elle a choisi une lasagne de céleri rave et fromage de chèvre qui était surprenante. Ce plat, je le recommande si vous y aller, une belle surprise qui mérite qu'on s'y attarde surtout si vous désirez un repas qui ne vous ankylose pas :)

Lors de mon dernier passage, j'avais dégusté le poisson du jour qui était un Doré, très bien poêlé et savoureux. Hier le poisson du jour était l'aile de raie, un de mes poissons préférés.



Tout le repas, nous avons bu un vin extraordinaire, un pinot noir de la Nouvelle-Zélande, le Forrest Estate, un pinot 100%, corsé, mais pas trop et très fruité. Un vin plaisirs !



Pour dessert, j'ai choisi une tarte aux marrons, un dessert léger et savoureux. Isabelle, a englouti le dessert de choix, un mille feuilles aux coings, un dessert fruité, léger, craquant, bref pratiquement la perfection.

Le Clocher penché, c'est comme aller manger chez un très bon ami, on s'y sent bien dès qu'on y entre et on y passe une extraordinaire soirée à tous les niveaux,

Monday, December 05, 2005

Foie gras, champignons, pétoncles et chocolat

Hier soir, nous avons reçu le père d'Isabelle à souper. C'était l'occasion de préparer un grand souper pour le remercier des grands repas auxquels nous avons eu droit grâce à lui dans les derniers mois.

C'était aussi une façon de se faire plaisirs aussi, de cuisiner de nouvelles recettes et utiliser notre nouveau grand tableau dans la salle à manger, style bistrot.



En guise de mise en bouche nous avons dégusté un foie gras au torchon avec des figues séchées et un vin liquoreux le Château de Fesles Bonnezeaux 1999. C'était tout simplement exquis, le vin qui entre dans la famille des grains nobles (des vins très sucrés et goûteux grâce à une gentille bactérie) se mariait à merveille avec le foie gras. Le vin cependant était très sucré et c'est une chance que nous n'avions qu'une demi-bouteille.



En entrée, j'ai préparé des raviolis aux champignons à l'huile de truffe servie avec une sauce aux huîtres. C'est une recette simple qui comporte quelques étapes. Il s'agit d'une duxelles de champignons à l'huile de truffe déposé sur un carré de pâte Won Ton recouvert d'un autre carré de pâte.



Les raviolis étaient excellents.



Pour le plat principal, on ne parle pas d'inspiration, mais littéralement d'une copie du plat qu'Isabelle a mangé au Eitghtenn à Ottawa, soit des pétoncles saisis, filet de porc aux épices, purée de courge butternutt et betta carde. Je suis assez fier du résultat, j'ai fait une sauce avec un fond d'agneau et du vin rouge, réduit très longtemps jusqu'à une belle consistance épaisse et savoureuse. Pour ce plat, nous avions un excellent vin blanc, un muscat Jean-Baptiste Adam.



Pour dessert, Isabelle a réalisé une autre recette de Patrice Demers, un biscuit au chocolat Manjari sans farine. C'est un biscuit froid qui a une texture éponge et très onctueuse. Ce biscuit exquis tait accompagné d'une glace à la lavande d'Andréa et d'une spectaculaire tuile au caramel qu'Isabelle réussi à merveille.



Pour ce dernier chapitre, nous avions un vin que j'adore, un Piano Alto Barbara D'Asti 1997, je ne le dirai jamais assez, je suis complètement fou des vins du Piedmont en Italie.

Pour s'amuser sur notre tableau, après le repas, juste à côté du menu, nous avons côté les plats selon nos appréciations et c'est le plat principal qui a obtenu la meilleure note.

Thursday, December 01, 2005

Le gourmet solitaire

J'ai enfin pu mettre la main sur la nouvelle bd de Jiro Taniguchi : Le gourmet solitaire.



Martin mon collègue de La Pastèque m'avait fortement conseillé l'achat de cette bd.

Je suis déjà un énorme fan des oeuvres de Taniguchi, mais en plus ce livre-ci concerne la bouffe. Cette histoire co-écrite avec Masayuki Kusumi se déroule dans la région de Tokyo. On y suit un vendeur qui se promène de ville en ville. Son grand plaisir, c'est de découvrir des gargottes où manger des plats simples. Le livre est divisé en plats, chacun présentant une histoire. C'est un récit tout en douceur qui se déguste tranquillement et qui se dévoile comme un bon vin. Il n'y a pas de suspense, on se lit en harmonie avec le personnage, on hésite avec lui entre un bouillon de porc ou des nouilles frites. Ce livre dépayse beaucoup, présente la cuisine traditionnelle japonaise, celle des rues et quartiers ouvriers. On y croise un porc sautés et riz à San'ya, des haricots noirs sucrés en gelée "Mamekan", des "Manjû" grillés, des beignets de poulpe "Takoyaki", ... Ces plats me font maintenant saliver et je rêve de m'envoler à Tokyo pour aller savourer ces mets.

Le dessin de Taniguchi est hyper précis et léger à la fois. Sa construction des planches est admirable et utilise l'espace comme des points d'orgue. Il représente les plats en gros plan avec une description, ce qui donne un côté reportage au récit.

Je ne peux que vous souhaiter de lire ce livre, courrez à votre librairie et savourer ce livre alléchant.